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14 août - Osaka
Miam! Les sujets pour notre série de fin ne manquaient pas : le "fraponais" évoqué précédemment et qui regorge d'exemples savoureux, les affichettes de bonne conduite et de mise en garde qui fleurissent partout (parce que pour le Japonais, la vie est un parcours dangereux, semé d'embûches) ; mais c'est la cuisine qui l'a emporté. Sûr, au Japon les papilles ne s'ennuient pas! Certains goûts, certaines textures peuvent dérouter, mais c'est toujours ... intéressant!
Le Japon balance quelque part entre le bordel asiatique et la rigueur robotique, entre le raffinement d'un art de vivre sophistiqué et le génial n'importe quoi, entre l'extrême codification des relations humaines et une gentillesse naturelle et spontanée...
Amateurs de grands espaces et de solitude, nous avons été un peu déconcertés par la nature domestiquée telle que nous l'avons rencontrée lors de randonnées très très aménagées (marches en béton, garde-corps et filets de protection, foisonnement de pancartes, distributeurs de boissons - ça, ça a du bon - et même annonces hurlées dans des haut-parleurs en pleine forêt primaire!), quant à la solitude...
Nous nous y attendions, bien sûr, mais la densité urbaine est impressionnante, sensation renforcée par un urbanisme (?) difficile à déchiffrer.En été, la chaleur humide est tout simplement intolérable, avec pour effet secondaire de faire disparaître l'horizon et de blanchir le ciel, il nous faudra absolument revenir au printemps ou à l'automne!
Alors à bientôt!
また合いましょう。(mata aimashô)
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Commentaires
2JoelleMardi 18 Août 2015 à 14:323fla75005Mercredi 19 Août 2015 à 09:33Bravo pour le reportage dépaysant que j'ai suivi de bout en bout du fin fond de mes Pyrénées (désert vert si vous chercher les grands espaces en solitaire) ! Dommage que vous n'ayez pas fait de trek sur le Mont Fuji, ça manque ! Une autre fois sans doute ...
@ sumijip et Joelle : et oui, nous avions décidé que la gastronomie serait notre série de fin, elle le vallait bien, croyez-nous sur parole!
@ fla75005 : le Mont Fuji, nous ne l'avons aperçu qu'une fois durant notre séjour : quelques minutes avant notre atterrissage à Tōkyō.
Après : trop de brume...
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Bravo pour le BOUQUET, culinaire comme il se doit !